Revenons ainsi sur la question des Tarawih : "As-salat tarawih". Le Ramadan Approche, nous ne sommes plus qu'à quelques mois de ce mois béni.
Ainsi frères et soeurs, vous verrez à travers ces lignes, les éléments les plus concis et concrets concernant la réfutation des Tarawih.
En guise d'introduction :
Qui dit, le mois du Ramadan, dit forcément et obligatoirement, la prière de Tarawih. Oui, Les tarawih vont malheureusement de paires avec le mois du Ramadan. En tout cas, chez nous autres, les musulmans dits sunnites. Puisque nous savons que les chiites, eux, contrairement à nous autres, ne font pas les tarawih. Ils ne le font pas, non pas parce que c’est une prière qui à la lecture des textes, entre autres sunnites, est une prière innovée, mais ils ne l’a font pas parce que tout ce qui vient de près ou de loin de ‘Umar Ibn al-Khattâb (Radhi Allah 'Anhu), comme de Abi Bakr (Radhi Allah 'Anhu) ou ‘Uthman Ibn ‘Affan (Radhi Allah 'Anhu), est systématiquement, automatiquement rejeté.
Vous aurez, à travers ces lignes, les éléments théologiques qui non seulement vous feront comprendre que la prière de Tarawih est bien une prière innovée, et ceci de l’aveu même de ‘Umar Ibn al-Khattâb (Radhi Allah 'Anhu) lorsqu'il dit, je cite :
قال عمر : نعم البدعة ھذه
Omar a dit : « Quelle excellente innovation ! »
Mais, aussi, que cette prière n'est pas seulement innovée, mais est : une innovation blâmable.
En effet, selon la définition de tous les savants :
« L’innovation est considérée comme innovation lorsque cela contredit, ou le Coran ou la Sunna, de manière clairement prouvée ».
Un acte qui contredit le Coran ou la Sunna Mouakkada, c’est-à-dire Prouvée, établie, est forcément une innovation blâmable.
Ceci est la définition primaire reconnue par tous les savants.
De surcroît, lorsque cette innovation est introduite de manière volontaire dans le corps de l’Islam, cela devient une innovation blâmable mais aussi criminelle.
Le but de cette vidéo étant, qu’après avoir synthétisé, réfléchi et encore réfléchi, médité le sujet, je vous ai fait une synthèse de : 7 questions qui ont été peaufinées.
Ainsi, il s’agit de dévoiler cette innovation, et par ailleurs de dévoiler les mensonges et les manipulations qui vont avec ce sujet, puisqu’évidemment, on se rendra compte de façon tout à fait claire que c’est tout à fait scandaleux et honteux, que certaines personnes, certains savants, certains érudits essayent tant bien que mal, de taire cette vérité. Qui pour des raisons, manifestement de sectarisme, essayent une fois encore, comme ils l’ont fait pour le Jour du Jeudi avec des éléments tout à fait fallacieux, et loin d’être convaincants :
De taire cette vérité, de cacher les textes, essayent de dissimuler cette vérité, d’étouffer un certain nombre d’éléments allant jusqu’à mentir, déformer les textes, s’arranger, prendre des libertés avec les textes, leur faire dire ce qu’ils ne disent pas, etc.
Et tout cela, à savoir de taire la vérité, de cacher les textes, de déformer les textes, de détourner le sens des paroles du Prophète, de détourner le sens de l'histoire, de déroger aux règles fondamentales de la théologie, pour conclure que : La prière de Tarawih n'est pas une innovation, que cette prière est louable, recommandée et recommandable, et que surtout, le Prophète ne l'a pas interdite, et bien pratiquée durant sa vie.
Il s’agit finalement de ce fameux minhaj ad-dassissa wa al-minhaj al-hila : Le minhaj de la dissimulation et de l’astuce, le Minhaj des intrigues et combines douteuses et des tours de passe-passe, des tours de claquettes.
Et ceci est une vérité.
Il convient à tous musulmans et toutes musulmanes qui a un minimum de crainte divine, un minimum d’amour pour le Prophète Muhammad (صلى الله عليه وسلم), de lire ces lignes, et si convaincu vous serez, de transmettre le message.
1. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam), lors de la troisième et quatrième nuit, n’étant pas sorti pour prier avec ses compagnons, a dit : « Ô gens, priez chez vous » et ses propos ont été tenus après que ses compagnons aient imité sa prière. La troisième ou quatrième nuit, il n’est pas sorti, donc ils ne pouvaient plus imiter sa prière. Ainsi, les compagnons sont allés le chercher chez lui, en jetant des petits cailloux sur son domicile. Celui-ci, étant sorti en colère, leur dit entre autres : « Ô gens, priez chez vous ».
Et ceci, étant relatif aux hadiths qui se situent dans le sahih de Boukhari et de Muslim, à savoir, je cite :
Zaid ben Thabit – qu'Allah l'agrée – dit : « L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – plaça une natte qui le séparait des gens. Comme il y faisait des prières, quelques hommes cherchèrent à l'imiter et se mirent à le suivre dans ces prières. Une nuit, ils se regroupèrent, mais l'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – ne sortit pas les voir. Ils élevèrent la voix et frappèrent la porte avec quelques cailloux. L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère et leur dit : Votre insistance (à faire ces prières) me pousse à croire qu'elles deviendraient obligatoires. Priez donc dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle que l’on fait chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Zaid ben Thabit rapporte ceci : « Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – plaça (dans un coin de la mosquée) une natte qui le séparait des gens. Comme il y faisait des prières (durant quelques nuits), quelques hommes cherchèrent à l'imiter et se mirent à le suivre dans ces prières. Une nuit, ils n'entendirent pas sa voix, croyant qu'il s'était endormi. Quelques-uns eurent l'idée de faire entendre leur voix en toussant dans le but que le Prophète sorte les voir. (Le Prophète) dit : Votre insistance (à faire ces prières), me poussa à craindre qu'elles deviendraient obligatoires. Si elles devenaient obligatoires, vous ne les observeriez pas. Ô gens ! Priez dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle faite chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Zaid ben Thabit rapporte ceci : « L’Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – avait utilisé une chambre (pour la prière) – (le rapporteur) dit : Je crois qu'il avait dit : de natte – durant le mois du Ramadan. Il pria dedans (cette chambre) plusieurs nuits. Quelques personnes de ces compagnons vinrent prier derrière lui. Informé, le Prophète fit (la prière) en étant assis, sortit et dit : Je suis au courant de ce que vous avez fait. Ô gens, faites vos prières dans vos maisons, car la meilleure prière est la prière faite par l'homme dans sa maison, sauf la prière obligatoire ».
Ainsi, comment doit-on comprendre le propos suivant :
« Ô gens, priez dans vos maisons»
Quelle compréhension doit-on avoir du propos « Ô gens, priez dans vos demeures » ?
Ce propos est à comprendre de la même manière que les compagnons, qui étaient présents lorsque le Prophète leur ordonna ainsi d'agir au sens de prier dans leurs maison : c’est-à-dire : D’arrêter immédiatement, de stopper leurs agissements et de rentrer chez eux.
Lorsque le Prophète leur dit :
« Ô gens, priez dans vos demeures, car la meilleure prière est celle faite chez soi, sauf la prière obligatoire »
Tous les compagnons ont mis un terme à cette volonté de faire, non pas Tarawih – puisqu’il n’existait pas à l’époque du Prophète – mais de faire Qiyam al-layl dans la mosquée avec le Prophète. Donc de veiller la nuit, en groupe, dans la mosquée pendant le mois du Ramadan. Donc, cet ordre doit être compris tel que les compagnons l’ont compris.
C’est-à-dire de mettre un terme final, radical à leur volonté de poursuivre leurs agissements. Nous disons bien, leurs agissements, puisque ce ne fut point de la volonté du Prophète, que ces gens vinrent imiter et suivre la prière du Prophète, mais d'eux-mêmes.
Votre insistance (à faire ces prières) me pousse à croire qu'elles deviendraient obligatoires.
Ainsi, le Prophète leur fait comprendre qu'il est inutile de revenir demain, pas plus qu’après demain, pas plus que l’année prochaine. Il n’y aura pas de prières surérogatoires avec lui, dans la mosquée, ni aujourd’hui, ni demain, ni après demain, ni jamais. Et cela conformément, à sa parole.
Si bien que Ibn Chihab dans le Sahih de Bukhârî et de Muslim nous apprend, je cite :
« à la mort du Prophète (‘alayhi salat wa salam), les choses étaient dans le même état, puis elle lefut durant le califat de Abu Bakr (RA), et au début du califat de ‘Umar Ibn al-Khattâb (RA)»
Et 100% des savants disent qu’à partir de ces propos : « on n’a plus entendu parler de cette histoire »
Dès lors que le Prophète a dit "فصلوا أيها الناس في بيوتكم"« Ô gens, priez dans vos demeures » Le « فصلوا » doit être au moins compris, au même degré que le fameux ordre "ائتوني بكتاب أكتب لكم لن تضلوا بعده" « Donnez-moi de quoi écrire »
Le « فصلوا» "Priez" doit être compris au même degré que l’ordre du Prophète malade et souffrant, leur disant : "ائتوني" «Donnez-moi» C’est la même chose, puisque nous sommes face à un impératif.
Et tout ordre du Prophète (‘alayhi salat wa salam) doit être selon le Coran, selon la Sunna et selon 100% des savants, écouté, respecté et obéi. Y compris l'ordre du Prophète « Le Jour du Jeudi », y compris celui de « salat at-tarawih ».
De surcroît, surtout si cet ordre est accompagné d’un certain nombre de preuves qui le caractérisent d’avantage ; Dont le fait que cet ordre a été dit lorsque le Prophète était en colère :
L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère
Donc on s’imagine le ton qu’il a donné lorsqu’il a dit :
Votre insistance (à faire ces prières), me poussa à craindre qu'elles deviendraient obligatoires. Si elles devenaient obligatoires, vous ne les observeriez pas. Ô gens ! Priez dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle faite chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Ce n’était pas un "فصلوا أيها الناس في بيوتكم" fatigué, un "فصلوا أيها الناس في بيوتكم" pas tout à fait convaincant, etc.
C’est un فصلوا ferme ! Puisque le Prophète sort en colère. Ils ont tout de même réussi à mettre le Prophète en colère. Et cet ordre, doit être compris au sens stricte de l’impératif sur le ton de la colère [Bukhari, Muslim]. De surcroit, lorsque ce sont les derniers propos du Prophète en date.
Ce فصلوا a été dit la troisième ou quatrième nuit. Il a été dit tel que nous rapporte les récits.
Ainsi tous ces éléments rattachés à cette histoire, viennent conforter indiscutablement, qu’il faut cesser de pratiquer immédiatement, tel que les compagnons l’ont compris.
Lorsque Ibn Chihab a dit :
« le Prophète est mort et cette affaire en est resté ainsi pendant le Califat d’Abu Bakr et jusqu’au début du califat de ‘Umar Ibn Al-Khattâb ».
Le hadith qui vient nous enseigner ce qui s’est passé la troisième et quatrième nuit… Après que les compagnons aient prié à l’insu du Prophète pendant deux ou trois nuits comme on l’a vu, il est rapporté dans Bukhari et dans Muslim.
Lorsque le Prophète n’est pas sorti dans la mosquée, les compagnons ont levés la voix. Pour dire on est là. Ils ont jeté des cailloux sur la porte. le Prophète est sorti en colère.
Ils élevèrent la voix et frappèrent la porte avec quelques cailloux. L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère
Le prophète leur a dit :
« je crains que ce que vous faites là, cela soit inscrit contre vous » « Ô gens, Priez dans vos demeures, car la meilleure prière est celle faite chez soi, sauf la prière obligatoire »
Donc, nous avons toutes les preuves réunies : La chronologie des évènements, la date, l’ordre du Prophète, le ton qui l’a mis, etc.
La question qui se pose est la suivante : Qu’ont-ils fait de cet ordre ?
Puisqu’autour de leurs explications complètement fumeuses et mal intentionnées de toute évidence, on se rend compte que cet ordre (amr) est un ordre.
Dans la phrase, il y a le amr.
Il y a donc le Amr. L’ordre, dans la Chari’a, dans le Coran et la Sunna du Prophète, doit être obéi. Et on se rend compte, qu’ils ont fait abstraction de l’ordre. L’ordre du Prophète n’est ni un conseil, ni une recommandation, c’est un ordre. Et ils l’ont complètement occulté.
Donc la question qui se pose réellement est :
Pourquoi ceux qui accomplissent la salat at-tarawih le font n’ont pas chez eux mais à la mosquée ? Pourquoi aujourd’hui, les musulmans font encore Tarawih, avec toutes les preuves qui sont devant eux ? Pourquoi les musulmans contredisent cet ordre ? Qui les autorisent à ne pas respecter la parole du Prophète ? Qu’est ce qui est venu abroger la parole du Prophète ? Au nom de qui ? Au nom de quoi ? Et finalement, au nom de quelle science ?
Puisque, du fait de ne pas obéir au Prophète - ce n’est quand même pas rien - Ton jeûne peut être annulé. Par la simple désobéissance au Prophète. Et cela n’est pas impossible.
Donc ces gens à qui nous exposons ces preuves, ne serait-ce que de ce point précis, et qui font le contraire en désobéissant au Prophète… -- tout en précisant une nouvelle fois qu’il ne s’agit pas d’une recommandation mais bien d’un impératif, d’un ordre, à savoir que le Prophète ne te laisse pas le choix Et que les compagnons l’ont entendu et l’ont compris tel qu’il devait être compris, à savoir qu’ils ne l’ont plus appliqué, ni le lendemain, ni le surlendemain, ni des mois, ni des années après. Le Prophète ayant mis un terme à cette volonté de prier à la mosquée avec lui, et ceci, pendant le Califat d’Abu Bakr, et jusqu’au début du Califat de ‘Umar Ibn al-Khattâb -- nous vous posons la question suivante :
Au nom de quoi, on peut se permettre de désobéir à un ordre du Prophète ?
Alors qu’Allah, dans le Coran, dit :
« Obéissez à Allah et à Son Messager, et si ils se détournent, Allah n’aiment pas les mécréants »
« Ceci parce qu’ils se sont séparés du Messager et celui qui se sépare d’Allah et de Son Messager, Allah est dur en punition »
« Il ne convient pas à un croyant et à une croyante lorsqu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, qu’ils fassent autres choses de ce qu’ils ont décidé »
« Celui qui désobéit à Allah et à Son Messager, il s’est égaré dans un égarement évident »
« Ô vous qui avez foi, obéissez à Allah et à Son Messager, ne vous détournez pas alors que vous l’entendez »
« Ne soyez pas comme ceux qui disent : "nous avons entendu". Alors qu’ils n’entendent rien du tout »
« Les pires des créatures auprès d’Allah, ce sont ceux qui n’entendent et ne comprennent pas »
Donc, la question première est bien celle-ci : Comment se fait-il, frères et sœurs, qu’ils arrivent à désobéir à un ordre du prophète en rapport à tout ce qu’on a apporté en terme de preuves ? Pourquoi font-ils le contraire ? Y’a-t-il un verset coranique qui est venu après ? Est-ce que ce hadith est abrogé ? Est- ce que ce n’est pas un ordre mais c’est juste un conseil ? Quelle explication peuvent-ils nous donner ?
Deuxième question : Nous avons vu avec certitude, à 100%, que le Prophète Muhammad (‘alayhi salat wa salam) n’a jamais priés avec ses compagnons. Il n’a pas prié avec ses compagnons, ni une nuit, ni deux nuits, ni trois nuits, ni quatre nuits, il n’a jamais prié avec ses compagnons.
Dans Bukhari et dans Muslim, il n’a jamais prié avec ses compagnons. Alors qu’une partie des savants, des fuqaha, des ge,s de science, nous disent que le Prophète a prié 3 ou 4 nuits avec ses compagnons, notamment Cheikh Fawzan, je cite :
« Il en est de même des prières de Tarawih. En effet, le Prophète les a accomplies quelques nuits avec ses compagnons, mais s’est absenté au cours de certaines nuits, de crainte que ces prières ne deviennent obligatoires. Les compagnons continuèrent à les prier individuellement, du vivant et après la mort du Prophète, jusqu’à ce que le calife Omar réunisse les musulmans derrière un seul imam, comme ils l’avaient pratiqué derrière le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui). » « Cela n’est donc pas non plus une hérésie ».
Alors, il y a un problème puisqu’en s’appuyant sur Bukhari et Muslim, ils nous disent qu’il a prié avec ses compagnons 3 ou 4 nuits. Or, lorsque j’extrais tous les éléments qui sont dans Bukhari et Muslim, l’intégralité des éléments puisque c’est comme ça qu’il faut faire… on se rend compte que Le Prophète n’a jamais prié avec ses compagnons.
Dans le PDF, Tarawih la prière innovée, vous avez tous les textes qui se situent dans le sahih de Boukhari et celui de Muslim. Nous n'allons pas vous les mettre, mais vous mettre l'essentiel des éléments de tous les textes, qui prouve que le Prophète n'a pas prié avec eux.
Premier texte :
« Celui-ci, dès qu’il s’en aperçu, resta assis » « Puis il alla vers ses compagnons »
Quand tu pries avec quelqu’un, tu ne restes pas assis. Ça me semble évident.
Donc ça prouve qu’il n’a pas prié avec eux.
Deuxième texte :
« Le Prophète avait mis une natte qui le séparait des gens » « Quelques hommes cherchèrent à imiter sa prière » « Une nuit, ils n’entendirent plus sa voix, croyant qu’il s’était endormi »
Donc ces éléments, prouvent qu’il n’a pas prié avec eux.
Sinon, tu ne mets pas quelques choses pour te séparer des gens et tu ne te fis pas au son de sa voix, au point d'en croire qu'il s'est endormi.
Et à défaut de pouvoir prier avec le Prophète, ils en imitèrent sa prière au point de le suivre. Cela ne vient donc pas du Prophète, mais bien de leurs propres initiatives. Comment peuvent-ils dire qu’il a prié avec eux ?
Troisième texte :
L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – faisait des prières durant la nuit, dans sa chambre qui avait un mur peu élevé. En voyant la silhouette du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – les gens commencèrent à suivre sa prière
Donc, il y avait un mur un peu élevé et le hadith parle de silhouette.
Quatrième texte :
« J’ai vu ce que vous avez fait, ce qui m’a empêché de vous rejoindre »
Donc ça prouve qu’il n’a pas prié avec eux.
Cinquième texte :
« Cela dit, cela ne m’était pas inconnu que vous étiez ici »
C’est le Prophète qui parle. Et ne lui étant pas inconnu qu'ils étaient présents, nous remarquons qu'il prie séparément des gens, sans les appeler, et qu'ils sont venus de leurs propres initiative, au point où,
je cite le sixième texte :
« Le Prophète, lorsqu’il sentit notre présence derrière lui, il écourta la prière » Et le lendemain, on lui dit : « T’es-tu rendu compte de notre présence la veille ? » « Oui » déclara-t-il. « C’est pour cela, d’ailleurs, ce qui m’a poussé à agir ainsi, comme je l’ai fait »
Donc là, c’est on ne peut plus clair ! Lorsqu’il a senti leur présence, il a écourté la prière et il est parti. Et le lendemain, ils lui posent la question : « Est-ce que tu savais lorsque nous étions là ? » « Oui, c’est ce qui m’a poussé, justement, à arrêter ». Par ailleurs, la demande des compagnons, prouvent que les compagnons ne savaient pas si le Prophète savait qu'ils priaient derrière lui ou non. Ainsi, si les compagnons ne savent pas, comment auraient-ils pu se dire qu'ils priaient AVEC le Prophète.
Ainsi, leurs actes furent accomplis à l'insu du Prophète. Au sens où, au départ, le Prophète n'était pas au courant. Ce n'est qu'après qu'il le fut.
Septième texte :
« J’ai bien vu ce que vous avez fait. »
Huitième texte : le fameux texte :
« il sortit les voir en colère »
Neuvième texte :
« Je n’ignorai pas votre présence »
et le dixième texte : il dit :
« J’ai vu ce que vous avez fait, ce qui m'a empéché de vous rejoindre, c'est que j'ai craint que cette prière devienne obligatoire pour vous et que vous ne puissiez pas l'accomplir/qu'elle soit inscrite contre vous»
Ainsi, j'aimerai simplement savoir :
De qui se moque-t-on lorsqu’on vient nous affirmer que le Prophète a prié avec ses compagnons ?
Comment peut-on harmoniser l’intégralité des textes de Bukhârî et Muslim, (où clairement, le Prophète n’a pas prié avec eux, c’est impossible) et qu’on vient nous dire avec la certitude du con, la certitude de l’abruti du village (Incroyable) (le con a toujours une certitude qui ébranle) que ses compagnons ont prié avec le Prophète ?
Non, ils nous disent qu’il a prié avec ses compagnons 3 ou 4 jours.
À la lecture de Bukhâri et de Muslim, le Prophète n’a jamais prié,ou alors, il faut qu’on nous explique :
Comment un imam, de surcroît, un Prophète peut rester assis, leur dire « j’ai vu ce que vous avez fait » et nous dire qu’ils ont prié avec lui ?
Et surtout, le dernier texte, à savoir, que le Prophète n’est pas sorti et qui ensuite, étant sorti en colère puisqu’ils lui ont jeté pierres à sa porte… de ce fait, le Prophète n’étant pas sorti et que eux, ils vont le chercher, là encore, prouve qu’il n’a pas prié avec eux. Puisque lorsque tu pries avec des gens, et que tu n’as pas l’intention de venir le lendemain prié avec eux, il est bien évident que tu leur dis. C’est quand même la moindre des choses. Donc s’il avait prié avec eux, les choses auraient été clair.
Or, lorsqu’ils ne l’ont pas vu la troisième ou quatrième nuit, ils sont partis le chercher. Cela prouve bien qu’il n’a jamais prié avec eux. Ou alors, on considère que le Prophète se comporte d’une façon assez étrange.
Donc, Comment peuvent-ils nous dire que le Prophète a prié avec ses compagnons et que c’est donc une sunna ?
Troisième question : Le Prophète a dit : « La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, sauf la prière obligatoire » La question est simple : Pourquoi ceux qui accomplissent salat at-tarawih font une prière qui est moins bonne ?
Non seulement, cette prière est frappée d’interdit, comme on l’a vu… On va pas se répéter 1000, 1500 fois… Quoi que… Le Prophète répétait 3 fois les choses pour qu’elles soient bien comprises, je comprends aujourd’hui pourquoi…
Restons sur ce segment : Nous savons que c’est un enseignement islamique, prophétique.
« La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, sauf la prière obligatoire »
Pourquoi font-ils la prière de Tarawih à la mosquée, sachant qu’elle est moins méritoire ? N’ont-ils pas besoin de Hassanat ? Ont-ils trop de hassanat ? C’est quoi le Problème ?
Même si on enlève le reste :
Pourquoi fais-tu une prière dont tu sais qu’elle va être moins bonne à la mosquée ? Puisque pour la prière faite par un homme, c’est celle qui faite chez lui, sauf la prière obligatoire.
Donc, à présent, c’est plus un problème qui repose sur la psychiatrie ou que sais-je, que sur de la théologie. Il faut vraiment avoir un problème pour délaisser une chose meilleure pour une chose moins bonne.
« La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, saufla prière obligatoire »
Pourquoi tu fais une prière qui est moins bonne ? Tu n’as pas besoin de hassanat ? Étrange !
On nous affirme que le Prophète a prié trois ou quatre nuits avec ses compagnons, et on nous dit : SUNNA.
« Il a prié 3 ou 4 nuits » : chose qui est fausse ! Mais passons. Or, nous savons que 100% des savants disent que le Prophète n’a jamais prié un mois avec ses compagnons, de toute sa mission prophétique, ni à la Mecque, ni à Médine, ne serait-ce qu’un seul Ramadan.
Donc 100% des savants, vous disent que le Prophète n’a jamais prié un mois dans la mosquée qiyam al layl pendant le ramadan, depuis qu’il a été prophète jusqu’au dernier jour.
Quatrième Question : Quand bien même, le Prophète aurait prié 3 ou 4 nuits, et qu’il aurait mis un terme, pourquoi sommes-nous passés de 3 ou 4 nuits à 1 mois ?
Bien sûr, on va écouter l’argumentation qui n’a rien de théologique et qui est complètement débile, et qui se conçoit selon une logique mathématique matériel… et donc, qui n’est pas théologique, puisque la théologie impose, frères et sœurs, de ne jamais excéder le Prophète. On ne peut jamais excéder la pratique du Prophète. Par exemple, pour les ablutions, il a fait trois fois. Le maximum étant 3 fois. Tu ne peux pas excéder les 3 fois. Puisque si tu fais plus de trois fois, les savants te diront que tes ablutions sont annulées.
Tu peux faire une fois comme dans le Coran, tu peux faire deux fois ou trois fois comme dans la Sunna, Tu peux faire ce que dit le Coran, même si c’est mieux la Sunna. Mais Aucun savant ne vous dira, vous pouvez faire 4 fois la répétition du lavage des membres. Ça n’existe pas.
Donc, en admettant que le Prophète a prié 3 ou 4 nuits, il n’a jamais prié un mois. Il a mis un terme. Il a mis un terme. Peu importe comment il a mis un terme. Aujourd’hui, les musulmans font un mois. Pourquoi font-ils un mois, puisque le Prophète n’a jamais fait un mois ???
On va donc nous dire :
"oui mais le Ramadan dure un mois." "Si le Prophète aurait été vivant."
Le Problème est que le prophète ne l’a pas légiféré et que le Prophète ne l’a pas faite !
Donc, si tu veux t’en tenir à ta « pseudo-sunna », tu dois t’arrêter à trois jours. Si tu considères que le prophète a prié 3 jours avec eux. Ensuite, il a dit « arrêtez ». Il a prié 3 ou 4 jours et il a arrêté. « Bon, on va prier quatre jours et on va arrêtez »
Eh bien Non ! ils en ont déduit, que puisque le Ramadan dure un mois, donc on fait un mois ! Même si le Prophète n’a pas fait un mois. Donc, ils ont excédé et défié une règle fondamentale. Tu ne peux pas aller au-delà.
Le Prophète n’a jamais été au-delà. Même si on admettait que le Ramadan durerait quinze jours, ou six mois, tu ne peux pas aller au-delà. Ceci est une réflexion qui est complètement déconnectée avec la religion, avec les textes. « Le ramadan dure un mois, donc on fait un mois. » Oui, ça c’est la logique. Mais nous, on ne réfléchit pas uniquement avec la logique, mais avec des éléments théologiques.
La théologie nous impose qu’on ne peut pas excéder. Donc, encore une fois, il y a quelque chose qui ne va pas du tout.
Cinquième question : On nous a affirmé, voire même bassiné, depuis très longtemps maintenant qu’il y avait un consensus. On nous a dit ijma’, salat at-tarawih est une sunna mouakkada sauf les chiites et Metmati. 100% des sahabas, 100% des tabi’ins, 100% des savants, on dit ijma’. Mensonge ou Ignorance ?
On l’a vu dans l’ouvrage al Mouwafaqat de l’imam Chatibi qui nous dit :
« Parmi les Salafs de renommée d’entre les compagnons et leurs successeurs, ces derniers quittaient la mosquée pour aller chez eux après l’accomplissement de la prière de l’Ichaa et n’accomplissaient pas la prière derrière l’imam ».
Donc on fait des consensus comme on fait des crêpes à la fraise ou à la framboise. On vient mentir aux gens ! On nous dit Ijma’ !
Or, d’après l’imam Chatibi dans Al-Mouwafaqat, on se rend compte qu'apparemment, on ne les a pas compté !
On a vu dans le livre, Kitab al-athar : al moussanaf al hadith wal athar de l’imam Abu Bakr Abdallah ibn Muhammad ibn Abi Chayba (rahimahuLlah) (maison d'édition DKi Tome 2, Beyrouth, Liban, 1995) que :
« Ibn ‘Umar ne rejoignait pas les gens pour prier la prière du mois de Ramadan et y ajoute : Salem et Al-Qasam ne la faisaient pas non plus. »« Un homme demanda à Ibn ‘Umar : Devrais-je prierderrière l’imam pendant les nuits du Ramadan ? Il lui dit : Tu écoutes tout comme un âne »
Ibrahim a dit : si je ne connaissais pas plus d’une sourate ou deux, les répéter est à mes yeux, est plus bénéfique que prier la nuit derrière un imam, pendant le mois de ramadan.
Ibrahim guidait leurs prières canoniques mais ne les guidaient pas pour lesprières du mois de Ramadan. Al-Qama et Al-Aswad ne les faisaient pas non plus.
on a demandé à Hassan al-Basri : « Dois-je rejoindre les gens pour la prière ou bien prier seul ? » Étrange de poser ce genre de question, puisqu’apparemment, il y a consensus. « Il a dit : Que tu lises me semble meilleur que de l’entendre réciter par un autre ».
Il a dit : je préfère que tu lises le coran tout seul, que tu l’entendes lire par un autre…
Sa réponse, on sent bien qu’il est gêné mais ça veut dire ce que ça veut dire. Donc il lui dit de prier chez lui finalement…
Et dans le livre Charh Ma’âni al-Athâr de l’Imam Abu Jaafar Ahmed b. Muhammed At-Tahâwi (Tome 1, Dar al-Kotob al-Ilmiyah, Beyrouth 2006) , on nous rapporte les mêmes textes :
« Ibn ‘Umar ne faisait pas Salat-Tarawih »
Pareil !
« Si je ne connaissais qu’une seule sourate du coran, etc »
Pareil !
« Abdallah ibn Youssef, que ‘Urwa faisait la prière avec les gens durant le ramadan, puis repartait chez lui »
Pareil ! etc.
Et l’imam Tahawi conclut :
« Tous ces hommes sur lesquels nous avons rapporté ces traditions, préféraient, chacun prier tout seul durant le mois du Ramadan, à la prière derrière un imam. C’est la position juste ».
Nous avons dans le livre « An-nil wal awtar », un texte selon lequel il dit :
« La descendance (famille) du prophète a dit : Le fait de prier en groupe (à la mosquée) est une innovation ».
Et l’ouvrage de l’imam Malik dans son Mudawwana :
في قیام رمضان كان بن ھرمز ینصرف فیقوم بأھلھ وكان ربیعة ینصرف وعدد غیر واحد من علمائھم كانوا ینصرفون ولا یقومون مع الناس قال مالك وأنا أفعل ذلك إن كان یقوى في بیتھ فھو أحب إلي
« Ibn Hormouz priait non pas à la mosquée, mais chez lui, de même que Rabira et nombre d’autres savants. L’Imam Malik a dit : Moi aussi j’agis ainsi et pour celui qui peut prier chez lui qu’il le fasse ».
Dans (250 : مختصر اختلاف العلماء ص) (Abrégé du livre: Divergence entre savants. Page : 250) :
قال مالك : وانا افعل ذلك وما قام رسول الله صلى الله عليه وسلم الا في بيته
L’imam Malik a dit: « J’agis de même, puisque le prophète صلى الله عليه وسلم n’a veillé que chez lui »
Puis, il y a d’autres textes qui sont inutiles d’être lu.
Alors là, c’est Incroyable !!! On a fait croire aux gens qu’il y avait un ijma’ ! Alors tous ces gens comptent pour du beurre. Ils font des ijma’ comme ils le veulent ! Ils mentent aux gens, ils cachent ! C’est la religion de la dissimulation et de l’astuce !
C’est ce qu’ils savent faire de mieux, et ils le font constamment ! Ils le font constamment !
Sixième question : Là où ils ont mis l’arnaque du siècle, c’est leur FAMEUX IJTIHAD et ils ont fait comme s'ils ne voyaient pas le propos suivant : « Ô gens, priez chez vous » ! Ils prennent uniquement « J’ai craint que cette prière soit inscrite contre vous »
Ils ont pris ce hadith et l’autre, ils l’ont délaissé comme s’il n’existait pas alors qu’il est non seulement le dernier en date mais surtout, comme on l’a vu dans An-Nisai et Ibn Sa’d, quand fin de compte, c’est le même hadith.
Seulement, il est amputé (maktou’). Donc ça fait partie de la science du hadith… On a un morceau là-bas, et un morceau là-bas, et il faut les recoller.
On les trouve coller dans An-Nisai et Ibn Sa’d. Et eux, ils ont pris le hadith amputé, ils ont coupé la phrase du Prophète, uniquement la partie qui les intéressé. Et en quelques sortes, ils n’ont pas laissé le prophète terminer sa phrase :
« Ce qui m’a empêché de vous rejoindre, c’est que votre prière devienne une obligation. ».
Ils l’ont coupé à cet endroit.
Ils l’ont pris comme il était et ils en ont fait un ijtihad. Et ils nous disent que le Prophète ne l’a pas interdit, mais uniquement « j’ai craint ».
Or, Quand bien même, il ne l’aurait pas interdit, le fait que le Prophète ne l’a pas institué et 100% des savants disent qu’il ne l’a pas institué… Tu ne peux pas instituer une prière après le Prophète. À moins que tu sois Prophète, ou que tu sois Allah… Autrement, tu ne peux pas.
Quand bien même, le Prophète n’aurait pas dit "فصلوا أيها الناس في بيوتكم", le Prophète ne l’a pas institué, c’est terminé !
Ils ont pris ce hadith, et ils ont fait un ijtihad. Le Prophète ne l’a pas interdit, le Prophète est mort, ça ne peut pas être obligatoire. Bla bla bla. Bla bla bla. Bla bla bla. Or, ce hadith est amputé. On récupère les deux morceaux, on les colle, comme ils auraient dû faire tel qu’il est inscrit dans d’autres hadiths.
Et là, ils auraient dû faire un ijtihad sur le hadith complet, intégral ! En retenant al-amr, l’ordre ! En retenant « la meilleure prière » ! En retenant la colère du Prophète ! En retenant la chronologie des évènements ! Etc. Ils n’ont pas fait ça !!
Donc, ils ont écarté tout ça, et ont pris juste ce qui les intéressait ! Ils ont fait leur marché ! C’est bien !
Alors qu’on sait que dans al-‘ilm al hadith :
« on doit se conformer aux ordres de l’envoyé de Dieu, en se tenant toujours aux derniers en date. L’année de la conquête du Messager de Dieu durant le Ramadan, il jeûna jusqu’à Kadîd, puis mangea. Ainsi, les compagnons du Messager de Dieu se référaient aux pratiques les plus récentes du Prophète. Ne pas jeûner en voyage fut la dernière des pratiques. Or, c’est la dernière des pratiques du Messager de Dieu qu’on se réfère. »
ça fait partie du al-‘ilm al-Hadith : c’est toujours le dernier en date. Et le dernier en date, 100% des savants vous disent : « c’est quand il est sorti de chez lui ! »
C’est à ce moment-là qu’il a mis un terme, et qu’on met tout le monde d’accord ! Les autres qui tournent à droite, à gauche, on ne sait pas pourquoi…
Quel était l’épilogue de cette histoire ? C’est quand il était sorti de chez lui. 100% des savants reconnaissent. Pas un va te dire, non non non, celui-là était avant… On retient ainsi ce qu’il a dit, son propos, ce hadith. C’est toujours le dernier en date.
Quand bien même, il aurait prié toute la nuit avec eux, s’il sort le lendemain avec ses propos, c’est terminé.
Or, il n’a non seulement pas approuvé, non seulement pas prié avec eux, mais en plus, il leur a ordonné de prier chez eux.
Non non non, ils sont partis prendre l’autre hadith. C’est magnifique, Macha Allah !
Comme les savants vous disent, tel Fawzan et d’autres : c’est une sunna mouakkada qui provient du mot « akid », à savoir qu’ « il n’y a aucun doute ». Le Prophète l’a fait.
Très bien ! Mais si la sunna est Mouakkada, Comment se fait-il qu’ils ne savent pas combien de raka’a a fait le Prophète ???
Il te dit que c’est une sunna mouakkada, mais ils ne savent pas combien de raka’a a fait le prophète… C’est quand même un peu paradoxal !!!
Ils sont partis voir ‘Aïsha pour lui demander : « Combien de raka’a faisait le Prophète ? » Elle leur a répondu : « Il ne dépassait pas tant de raka’a, ni pendant, ni hors du mois du Ramadan ».
Et de là, ils ont commencé à construire. Donc, la Sunna Mouakkada, le Prophètel’a fait, mais ils sont incapables de nous dire combien de raka’a avait-il fait ! Mais c’est une Sunna Mouakkada.
Et d’ailleurs, cela aurait été une sunna mouakkada… tout simplement une sunna…
Pourquoi des compagnons, des tabi’ins, Ibn ‘Umar, Salam, l’Imam Malik, Tahawi, Chafi’i se sont-ils détournés de cette sunna ????
Si elle était si bonne et si conforme, pourquoi se détournent-ils ???
On nous dit que ‘Umar Ibn al-Khattâb n’a fait que revivifier une sunna délaissé par le Prophète. Or, s’il l’a délaissé, c’est bien qu’il y a une raison. Pourquoi viens-tu après pour la revivifier ???
« La réalisation de l’observance de la Sunna est donc de délaisser ce dont le délaissement a été rapporté et d’accomplir ce dont l’action a été rapportée, sinon la porte de l’innovation ne se fermera pas ».
Or, il s'avère que Le Prophète ne l’a jamais délaissé, qu'il ne l'a jamais fait ! Qu'il a ordonné aux compagnons de retourner prier chez eux ! Et qu'il a interdit, mis un terme au fait de se rassembler dans la mosquée, durant et en dehors du mois du ramadan, derrière un imam pour prier. Jamais ! Jamais !
Et le plus important, c’est que 100% des savants vous disent :
« Quand le Prophète mourut, les choses étaient ainsi et elles continuèrent de la même manière sous le Califat d’Abou Bakr et ce jusqu’au début du Califat d’Omar ».
C’est quand même Incroyable !!!
Donc ça veut dire que le Prophète ne l’a pas faite 3 ou 4 nuits, il l’a interdite à ses compagnons. C’est resté ainsi pendant les autres années et mois de ramadan – puisque le Prophète n’est pas mort cette année là -. Et on n’a pas entendu parler de Tarawih- Qiyam Al-layl les années suivantes, et après,‘Umar Ibn al-Khattâb vient l’instituer !
« Abderrahmane ibn Abdelqâri a dit : « Une nuit, pendant le Ramadan, j’allais avec Omar ibn el Khattab à la mosquée. Les fidèles étaient en groupes dispersés. Ici, un homme faisait sa prière pour son propre compte. Ailleurs, un homme dirigeait la prière de son groupe. Omar dit alors : Il me semble que si je réunissais tous ces gens-là sous la direction d’un seul lecteur, cela serait plus convenable. Alors, mettant son dessein à exécution, il les rassembla sous la direction d’Obayy ibn Ka’b ». [Boukhari]
« Une autre nuit, je sortis également avec Omar. Les fidèles priaient sous la direction de leur lecteur : « Quelle excellente innovation, s’écria Omar ». [Boukhari]
Ibn Chihab dit : « Jusqu’à ce qu’Omar les rassembla derrière Obayy ibn Ka’b, qui guida leur prière durant les veillées du Ramadan. Ce fut-là, la première fois que les gens se rassemblèrent derrière un seul lecteur pendant le Ramadan ». [Muslim - Boukhari]
« Et c’est lui (Omar) le premier à avoir rassemblé les gens (musulmans) sous la direction d’un seul imam pour accomplir la prière dite de Tarawih durant le mois du Ramadan » « Il adressa des lettres à toutes les villes des possessions musulmanes pour leur ordonner d’agir ainsi ». (Tabari)
On se permet d’instituer une prière que le Prophète n’a pas instituée ! On est un petit peu comme les chiites qui considèrent que le Prophète n’a pas terminé sa mission et qu’on a un prolongement, avec ‘Alî (‘alayhi salam) et les douze. Ça veut dire qu’ils le lient au Prophète.
"Le Prophète et les douze sont liés. Le Coran n’est pas clos et la Sunna n’est pas close. La porte est ouverte. On a donc besoin de ‘Alî qui est un ma3çum, et qui va continuer la mission du Prophète."
C’est-à-dire qu’on ne peut pas s’arrêter au Prophète. Alors que dans le Coran dit ::
« s’il venait à mourir ou s’il venait à être tué, retourneriez-vous sur vos pas ? »
Donc, Allah met un terme à la mission du Prophète.
Il a dit :
« S’il venait à mourir ou s’il venait à être tué, retourneriez-vous sur vos pas ? »
Donc le retour sur les pas, il ne l’a pas mis à ‘Alî. Il ne l’a pas mis pour les douze. Il a dit, « à partir du Prophète » c’est là. Il n’y a pas de « après le Prophète ». Il n’a pas dit "si ‘Alî meurt, ou l’autre ou l’autre."
Donc, on a un petit peu comme les chiites, c’est-à-dire qu’on a un prolongement d’une personne qui n’est pas prophète et qui vient vous inventer une prière qui n’a pas été institué par le Prophète.
De surcroît, une prière qui a été interdite par le Prophète.
Est-ce que c’est légal ? Est-ce que c’est légal d’inventer une prière ? Pour inventer une prière, il faut au moins être prophète !
QUI EST LE PROPHÈTE ENCORE UNE FOIS ? Qui est le Prophète ?
« Aujourd’hui j’ai parachevé votre religion, et j’ai agréé l’islam pour vous, votre religion »
Non, il y a encore des prières qui sortent. D’ailleurs, lorsque ‘Umar ibn al-Khattâb a eu l’excellente idée de regrouper le Coran, Qu’est-ce qu’Abu Bakr lui a dit ? Il lui a dit :
4986- Zaid ben Thabit – qu'Allah l'agrée – dit : « Durant les événements qui virent la mort de plusieurs des gens d'al-Yamâma, Abou Bakr envoya quelqu'un me chercher alors que Omar ibn al-Khattab était auprès de lui. Abou Bakr – qu'Allah l'agrée – dit : Omar vient de m'annoncer, que dans le combat d'al-Yamâma, plusieurs Récitateurs ont péri, qu'il craint que la mort ne fauche largement (les autres) Récitateurs du Coran dans d'autres combats et qu'une grande partie du Coran ne se perde. J'estime que tu donnes l'ordre pour commencer à rassembler le Coran. Je dis à Omar : Mais comment faire une chose que l'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – n'avait pas faite ? ».
Cette question trouve tout son sens, dans les tarawih.
Donc, effectivement, on se rend compte qu’il y a quelque chose de très grave ! Et on se rend compte, que ‘Umar ibn al-Khattâb gagne tout le temps par rapport au Prophète…
- « Le Jour du Jeudi » il a gagné. - « tarawih » il a gagné.
Donc, vous avez toujours des gens qui se mettent du côté de ‘Umar et des gens qui se mettent du côté du Prophète. « Le Jour du Jeudi » vous avez : « Donnez-lui de quoi écrire » et « Ne lui donnez pas »
Enfin, ‘Umar gagne et ceux qui suivent ‘Umar ont gagné, puisqu’on ne lui a pas donné.
Et « Tarawih » : « Priez dans vos demeures » et « Priez à la mosquée », c’est ‘Umar qui gagne.
D’ailleurs, le nom « tarawih » n’existait pas à l’époque du Prophète, c’est un nom qui a été inventé à l’époque de ‘Umar. D’ailleurs, le nom lui-même, à savoir « la prière de la pause » ne veut rien dire. La prière de la pluie on connait, la prière de la salutation de la mosquée on connait, prière obligatoire on connait, prière Qiyam al-layl on connait… Mais « Prière des pauses »…
Septième question: Le terme « meilleur » « أفضل », comment doit-on le comprendre ? Il ne faut pas comprendre le mot « meilleur »comme si on vous laissait le choix entre deux choses.
Quand le prophète (‘alayhi salat wasalam) dit : « La prière faite dans ma mosquée est meilleure que celle faite ailleurs ». En effet,ici, il y a une balance. Est-ce que le Prophète a interdit de faire une prière ailleurs ? NON.
T’as-t-il interdit d’aller prier ailleurs, dans tel ou tel mosquée ? NON. Il a seulement dit : « La prière faite dans ma mosquée est meilleure que celle faite ailleurs » Les deux sont en effet autorisées.
L’une est meilleure par rapport l’autre. C’est tout. Est-ce que c’est interdit ? non. Mais elle est meilleure là-bas. Est-ce que Tarawih, il faut le comprendre comme ça ? NON, il ne faut pas le comprendre comme ça.
Pourquoi ? Parce que celle qui est faite à la mosquée est frappée d’un interdit. Ainsi, il n’y a pas de balance, ni de comparatif au sens de meilleur comme on l’entend dans le hadith « la prière faite dans ma mosquée est meilleure que celle faite ailleurs ».
La prière à la mosquée est frappée d’un interdit par « Priez » qui est un impératif, un ordre. « فصلوا أيها الناس في بيوتكم" » : Ainsi, l’impératif interdit de parler du système de la balance, du comparatif. S’il n’y a pas d’interdit, on fait un comparatif, sinon, non.
On ne peut pas faire un comparatif, si la chose est interdite. On ne compare pas une chose licite à une chose interdite. On ne va pas dire « L’eau, c’est mieux que l’alcool. » Puisque l’alcool est interdit. Mais on peut dire que l’eau est mieux que le jus d’orange. L’eau est mieux que le jus de pomme.
Pourquoi ? Puisque les deux sont autorisés.
فصلوا أيهاالناس في بيوتكم، فإن أفضل الصلاة صلاة المرء في بيته إلا المكتوبة
Donc le comparatif, ici, on l’accepte. Mais quand le Prophète dit « Ô gens, priez dans vos demeures », ainsi, l’ordre impose l’interdiction. Donc le mot « meilleur », il ne faut le comparer à la mosquée, puisque c’est frappé d’interdit. Il faut le comprendre au sens de « l’enseignement de la prière entre la prière surérogatoire et obligatoire»
C’est ainsi qu’il faut le comprendre : « La meilleure prière pour un homme au sens général du terme est celle qui est faite chez lui, sauf les prières obligatoire » Donc, c’est l’enseignement général qu’il faut tirer de cela.
C’est l’enseignement général ! La meilleure prière pour un homme est celle faite à sa maison, sauf la prière obligatoire. Mais il ne te donne pas le choix de prier à la mosquée ou à la maison, puisqu’il vient de te dire « Prie chez toi ! » en tant qu’ordre !
Il ne faut pas venir nous dire : « Il n’a pas dit meilleure, mais il ne l’a pas interdite » ! Si, il l’a interdit ! Pourquoi ? Parce qu’il a dit : فصلوا أيهاالناس في بيوتكم Et le « فصلوا » renvoie à une interdiction !
Donc il n’y a pas de comparatif ! Et quand bien même, ceci ou cela, nous avons toutes les preuves, à savoir que le Prophète ne l’a pas institué, qu’il est mort sans l’institué, qu’on ne peut pas inventer une prière !
Ou alors, il faut être prophète et reconnaître le statut de la personne comme Prophète.
Si tu veux inventer une prière, il faut que les gens te reconnaissent comme Prophète, mais si tu n’es ni prophète, ni Dieu, et jusqu’à preuves du contraire, ‘Umar ibn al-Khattâb n’est pas prophète, n’est pas Dieu, il ne peut pas inventer une prière que le Prophète n’a pas faite !
Surtout qu’Allah a dit :
« Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion »
SubhanAllah !
On nous dit que ‘Alî faisait Tarawih… Moi, je ne demande qu’à le croire : « Passant devant la mosquée : « Que Dieu illumine le tombeau de ‘Umar » etc. Moi, je ne demande qu’à le croire.
Mais quand je lis d’autres livres, c’est pas ce qu’il y a écrit. Quand je lis le livre de Shawkani où il dit :
« La descendance (famille) du prophète a dit : Le fait de prier en groupe (à la mosquée) est une innovation ».
On se pose la question : Comment ça se fait ?
Pourquoi cette contradiction ? Pourquoi nous dit-on que ‘Alî faisait Tarawih ? Et pourquoi seulement lui ? On dirait qu’on se sert de ‘Alî pour se défendre !
Du genre, si lui il l’a faisait, le débat est clos… alors que dans le livre de Shawkani et d’autres, on nous dit qu’il ne faisait pas tarawih.
Donc, il y a une contradiction ! Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Pour ma part, la question ne se pose pas, au vu de ce que je vois, à travers les mensonges et la religion de l’astuce et de la dissimulation. Donc on voit bien comment ils jouent avec les textes !
Il y a une chose très importante, c’est quand je faisais tarawih. On avait toujours des gens qui disait : « Oui, tu sais akhi, ce n’est pas obligatoire tarawih » pour ceux qui ne voulaient pas partir. Mais tout le monde fait tarawih.
Tout le monde fait tarawih. Tout le monde fait tarawih. Donc le propos « Oui, c’est vrai mon frère, ce n’est pas obligatoire ». Mais tout le monde fait tarawih. Que faut-il comprendre par-là ?
Ca veut dire que toi t’es un paria, t’es pas normal. T’es louche.« Tout le monde fait tarawih sauf toi ». « T’es bizarre comme mec ». Alors « oui, c’est pas obligatoire », « oui, c’est pas obligatoire », mais tout le monde fait tarawih.
« Ah mais c’est mieux de la faire ». Ce n’est pas obligatoire, mais c’est mieux de la faire. Parce que tout le monde fait.
Ils culpabilisent les gens !
Certains vont te dire, « ‘Isha n’est pas accepté sans tarawih », d’autres vont dire « Le ramadan n’est pas accepté ».
Or, ceci vient constamment : « Oui, c’est pas obligatoire, mais tout le monde fait tarawih ». Donc si tu ne fais pas tarawih, c’est que t’es louche !
Beh maintenant, cet élément-là, ils peuvent le mettre à la poubelle ! On ne peut plus culpabiliser les gens aujourd’hui !
Puisqu’aujourd’hui, lorsqu’on sortira ce propos, on leur répondra simplement : « Oui, mais il y avait des compagnons qui ne faisaient pas tarawih, il y avait des tabi’ins qui ne faisaient pas tarawih, il y avait des savants qui ne faisaient pas tarawih. »
Hassan al Basri dit : « Je préfère que tu lises le coran seul que tu l’écoutes de chez un autre »
Al Qasam, Salam, Nafi’, ‘Urwa, Ibn‘Umar, Ibrahim, Al-Qama, Al-Assouad, une partie des hanafites, ‘Urmuz, Rabi’a…Tous ces gens ne faisaient pas tarawih.
Donc venir culpabiliser les gens, c’est terminé.
Aujourd’hui, on ne peut nous dire tu es le seul à la liste. Et encore, on n’a pas tout. Entre les livres qu’ils ont brûlé et ce que l’on peut découvrir dans d’autres livres qui ne sont pas connus, je suis sûr et certains, qu’il y en a beaucoup plus que ça.
On a largement beaucoup plus que ça. Ça c’est ce qui ressort grâce à Dieu, la vérité finit toujours par ressortir. Mais on a largement beaucoup plus que ça, ça me semble évident !
D’ailleurs, ça a dû créer une division parmi les compagnons. Certains faisaient tarawih, d’autres rentrez chez eux. On s’imagine l’atmosphère.
Alors moi, j’aurai été présent le Jour du Jeudi, j’aurai été de ceux qui avaient suivi le Prophète, écouté le Prophète. J’aurai été présent pour Tarawih- Qiyam Al layl, j’aurai écouté le Prophète.
Chacun à son camp. Certains préfèrent le camp adversaire.« Donnez moi de quoi écrire» « Non il ne faut pas donner ». « Priez dans vos demeures» « Non, priez à la mosquée »… C’est magnifique !
Et finalement on se rend compte de quoi ? Une prière Innovée,الصلاة المبتدعة, dans une mosquée faite de la fitna, dirigé par un imam laïque, salarié du taghut. Ainsi, on a jamais vu autant d’égarement en un seul et unique endroit !
Vous avez une الصلاة المبتدعة prière innovée qui contredit la volonté du Prophète. Le Prophète te regarde dans les yeux et te dit : « Fa salli fibaytik » de manière énervé. Non, je vais à la mosquée.
Ils osent regarder le Prophète dans les yeux… Tu t’imagines ! Le Prophète est devant toi et il te dit : « فصلوا أيهاالناس في بيوتكم» « Non je vais à la mosquée ». Et maintenant, il y a des gens qui inventent des prières. Et même si le Prophète ne l'a jamais faite, ils vous diront que ce n'est pas grave !
C’est un truc de malade !
Une prière innovée, faite dans les mosquées de la fitna, ce que l’on connaît, dirigée par un imam laïque ! La boucle est bouclée ! La messe est dite ! À côté, les khawarij sont des apôtres !
Les choses sont parfaitement claires et limpides ! Si vous prenez le Problème d’un côté, vous êtes bloqués par là, ainsi de suite ! Inutile de jouer sur le fait que les savants n’ont pas dit que c’était une innovation blâmable بدعة مذمومة. Il n’y a pas besoin de savants !
فصلوا أيهاالناس في بيوتكم
C’est un impératif, il n’y a pas besoin de fatwa, de ceci et de cela. Point à la ligne ! Vous prenez le problème d’où vous voulez, c’est clair, net, précis et limpide !
Seul quelqu’un qui a le cœur aveuglé par le sectarisme va venir vous dire
« Oui, mais l’ordre c’est pas un ordre » « Oui, mais ‘Umar a dit » « S’il y avait un inspiré dans ma nation, ce serait Omar»
C’est fini l’époque des ma3çoum. C’est une époque révolue, de croire qu’il y avait des gens infaillibles.
On est au 21ème siècle aujourd’hui et les gens ont compris qu’il n’y a pas de gens infaillibles. C’est dans les feuilletons de David Vincent, les martiens, les OVNIS, la Corée du Nord… à la limite au bled… Mais les gens normaux ont compris qu’il n’y a pas d’infaillible !
فصلوا أيهاالناس في بيوتكم، فإن أفضل الصلاة صلاة المرء في بيته إلا المكتوبة
Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le livre gratuitement ou le commander ici :
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