Questions pertinentes autour de la prière de Tarawih
Dernière mise à jour : 19 oct. 2021

Revenons ainsi sur la question des Tarawih : "As-salat tarawih". Le Ramadan Approche, nous ne sommes plus qu'à quelques mois de ce mois béni.
Ainsi frères et soeurs, vous verrez à travers ces lignes, les éléments les plus concis et concrets concernant la réfutation des Tarawih.
En guise d'introduction :
Qui dit, le mois du Ramadan, dit forcément et obligatoirement, la prière de Tarawih. Oui, Les tarawih vont malheureusement de paires avec le mois du Ramadan. En tout cas, chez nous autres, les musulmans dits sunnites. Puisque nous savons que les chiites, eux, contrairement à nous autres, ne font pas les tarawih. Ils ne le font pas, non pas parce que c’est une prière qui à la lecture des textes, entre autres sunnites, est une prière innovée, mais ils ne l’a font pas parce que tout ce qui vient de près ou de loin de ‘Umar Ibn al-Khattâb (Radhi Allah 'Anhu), comme de Abi Bakr (Radhi Allah 'Anhu) ou ‘Uthman Ibn ‘Affan (Radhi Allah 'Anhu), est systématiquement, automatiquement rejeté.
Vous aurez, à travers ces lignes, les éléments théologiques qui non seulement vous feront comprendre que la prière de Tarawih est bien une prière innovée, et ceci de l’aveu même de ‘Umar Ibn al-Khattâb (Radhi Allah 'Anhu) lorsqu'il dit, je cite :
قال عمر : نعم البدعة ھذه
Omar a dit : « Quelle excellente innovation ! »
Mais, aussi, que cette prière n'est pas seulement innovée, mais est : une innovation blâmable.
En effet, selon la définition de tous les savants :
« L’innovation est considérée comme innovation lorsque cela contredit, ou le Coran ou la Sunna, de manière clairement prouvée ».
Un acte qui contredit le Coran ou la Sunna Mouakkada, c’est-à-dire Prouvée, établie, est forcément une innovation blâmable.
Ceci est la définition primaire reconnue par tous les savants.
De surcroît, lorsque cette innovation est introduite de manière volontaire dans le corps de l’Islam, cela devient une innovation blâmable mais aussi criminelle.
Le but de cette vidéo étant, qu’après avoir synthétisé, réfléchi et encore réfléchi, médité le sujet, je vous ai fait une synthèse de : 7 questions qui ont été peaufinées.
Ainsi, il s’agit de dévoiler cette innovation, et par ailleurs de dévoiler les mensonges et les manipulations qui vont avec ce sujet, puisqu’évidemment, on se rendra compte de façon tout à fait claire que c’est tout à fait scandaleux et honteux, que certaines personnes, certains savants, certains érudits essayent tant bien que mal, de taire cette vérité. Qui pour des raisons, manifestement de sectarisme, essayent une fois encore, comme ils l’ont fait pour le Jour du Jeudi avec des éléments tout à fait fallacieux, et loin d’être convaincants :
De taire cette vérité, de cacher les textes, essayent de dissimuler cette vérité, d’étouffer un certain nombre d’éléments allant jusqu’à mentir, déformer les textes, s’arranger, prendre des libertés avec les textes, leur faire dire ce qu’ils ne disent pas, etc.
Et tout cela, à savoir de taire la vérité, de cacher les textes, de déformer les textes, de détourner le sens des paroles du Prophète, de détourner le sens de l'histoire, de déroger aux règles fondamentales de la théologie, pour conclure que : La prière de Tarawih n'est pas une innovation, que cette prière est louable, recommandée et recommandable, et que surtout, le Prophète ne l'a pas interdite, et bien pratiquée durant sa vie.
Il s’agit finalement de ce fameux minhaj ad-dassissa wa al-minhaj al-hila : Le minhaj de la dissimulation et de l’astuce, le Minhaj des intrigues et combines douteuses et des tours de passe-passe, des tours de claquettes.
Et ceci est une vérité.
Il convient à tous musulmans et toutes musulmanes qui a un minimum de crainte divine, un minimum d’amour pour le Prophète Muhammad (صلى الله عليه وسلم), de lire ces lignes, et si convaincu vous serez, de transmettre le message.
1. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam), lors de la troisième et quatrième nuit, n’étant pas sorti pour prier avec ses compagnons, a dit : « Ô gens, priez chez vous » et ses propos ont été tenus après que ses compagnons aient imité sa prière. La troisième ou quatrième nuit, il n’est pas sorti, donc ils ne pouvaient plus imiter sa prière. Ainsi, les compagnons sont allés le chercher chez lui, en jetant des petits cailloux sur son domicile. Celui-ci, étant sorti en colère, leur dit entre autres : « Ô gens, priez chez vous ».
Et ceci, étant relatif aux hadiths qui se situent dans le sahih de Boukhari et de Muslim, à savoir, je cite :
Zaid ben Thabit – qu'Allah l'agrée – dit : « L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – plaça une natte qui le séparait des gens. Comme il y faisait des prières, quelques hommes cherchèrent à l'imiter et se mirent à le suivre dans ces prières. Une nuit, ils se regroupèrent, mais l'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – ne sortit pas les voir. Ils élevèrent la voix et frappèrent la porte avec quelques cailloux. L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère et leur dit : Votre insistance (à faire ces prières) me pousse à croire qu'elles deviendraient obligatoires. Priez donc dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle que l’on fait chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Zaid ben Thabit rapporte ceci : « Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – plaça (dans un coin de la mosquée) une natte qui le séparait des gens. Comme il y faisait des prières (durant quelques nuits), quelques hommes cherchèrent à l'imiter et se mirent à le suivre dans ces prières. Une nuit, ils n'entendirent pas sa voix, croyant qu'il s'était endormi. Quelques-uns eurent l'idée de faire entendre leur voix en toussant dans le but que le Prophète sorte les voir. (Le Prophète) dit : Votre insistance (à faire ces prières), me poussa à craindre qu'elles deviendraient obligatoires. Si elles devenaient obligatoires, vous ne les observeriez pas. Ô gens ! Priez dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle faite chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Zaid ben Thabit rapporte ceci : « L’Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – avait utilisé une chambre (pour la prière) – (le rapporteur) dit : Je crois qu'il avait dit : de natte – durant le mois du Ramadan. Il pria dedans (cette chambre) plusieurs nuits. Quelques personnes de ces compagnons vinrent prier derrière lui. Informé, le Prophète fit (la prière) en étant assis, sortit et dit : Je suis au courant de ce que vous avez fait. Ô gens, faites vos prières dans vos maisons, car la meilleure prière est la prière faite par l'homme dans sa maison, sauf la prière obligatoire ».
Ainsi, comment doit-on comprendre le propos suivant :
« Ô gens, priez dans vos maisons»
Quelle compréhension doit-on avoir du propos « Ô gens, priez dans vos demeures » ?
Ce propos est à comprendre de la même manière que les compagnons, qui étaient présents lorsque le Prophète leur ordonna ainsi d'agir au sens de prier dans leurs maison : c’est-à-dire : D’arrêter immédiatement, de stopper leurs agissements et de rentrer chez eux.
Lorsque le Prophète leur dit :
« Ô gens, priez dans vos demeures, car la meilleure prière est celle faite chez soi, sauf la prière obligatoire »
Tous les compagnons ont mis un terme à cette volonté de faire, non pas Tarawih – puisqu’il n’existait pas à l’époque du Prophète – mais de faire Qiyam al-layl dans la mosquée avec le Prophète. Donc de veiller la nuit, en groupe, dans la mosquée pendant le mois du Ramadan. Donc, cet ordre doit être compris tel que les compagnons l’ont compris.
C’est-à-dire de mettre un terme final, radical à leur volonté de poursuivre leurs agissements. Nous disons bien, leurs agissements, puisque ce ne fut point de la volonté du Prophète, que ces gens vinrent imiter et suivre la prière du Prophète, mais d'eux-mêmes.
Votre insistance (à faire ces prières) me pousse à croire qu'elles deviendraient obligatoires.
Ainsi, le Prophète leur fait comprendre qu'il est inutile de revenir demain, pas plus qu’après demain, pas plus que l’année prochaine. Il n’y aura pas de prières surérogatoires avec lui, dans la mosquée, ni aujourd’hui, ni demain, ni après demain, ni jamais. Et cela conformément, à sa parole.
Si bien que Ibn Chihab dans le Sahih de Bukhârî et de Muslim nous apprend, je cite :
« à la mort du Prophète (‘alayhi salat wa salam), les choses étaient dans le même état, puis elle lefut durant le califat de Abu Bakr (RA), et au début du califat de ‘Umar Ibn al-Khattâb (RA)»
Et 100% des savants disent qu’à partir de ces propos : « on n’a plus entendu parler de cette histoire »
Dès lors que le Prophète a dit "فصلوا أيها الناس في بيوتكم"« Ô gens, priez dans vos demeures » Le « فصلوا » doit être au moins compris, au même degré que le fameux ordre "ائتوني بكتاب أكتب لكم لن تضلوا بعده" « Donnez-moi de quoi écrire »
Le « فصلوا» "Priez" doit être compris au même degré que l’ordre du Prophète malade et souffrant, leur disant : "ائتوني" «Donnez-moi» C’est la même chose, puisque nous sommes face à un impératif.
Et tout ordre du Prophète (‘alayhi salat wa salam) doit être selon le Coran, selon la Sunna et selon 100% des savants, écouté, respecté et obéi. Y compris l'ordre du Prophète « Le Jour du Jeudi », y compris celui de « salat at-tarawih ».
De surcroît, surtout si cet ordre est accompagné d’un certain nombre de preuves qui le caractérisent d’avantage ; Dont le fait que cet ordre a été dit lorsque le Prophète était en colère :
L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère
Donc on s’imagine le ton qu’il a donné lorsqu’il a dit :
Votre insistance (à faire ces prières), me poussa à craindre qu'elles deviendraient obligatoires. Si elles devenaient obligatoires, vous ne les observeriez pas. Ô gens ! Priez dans vos maisons ! Car la meilleure des prières est celle faite chez soi, sauf pour ce qui est des prières obligatoires ».
Ce n’était pas un "فصلوا أيها الناس في بيوتكم" fatigué, un "فصلوا أيها الناس في بيوتكم" pas tout à fait convaincant, etc.
C’est un فصلوا ferme ! Puisque le Prophète sort en colère. Ils ont tout de même réussi à mettre le Prophète en colère. Et cet ordre, doit être compris au sens stricte de l’impératif sur le ton de la colère [Bukhari, Muslim]. De surcroit, lorsque ce sont les derniers propos du Prophète en date.
Ce فصلوا a été dit la troisième ou quatrième nuit. Il a été dit tel que nous rapporte les récits.
Ainsi tous ces éléments rattachés à cette histoire, viennent conforter indiscutablement, qu’il faut cesser de pratiquer immédiatement, tel que les compagnons l’ont compris.
Lorsque Ibn Chihab a dit :
« le Prophète est mort et cette affaire en est resté ainsi pendant le Califat d’Abu Bakr et jusqu’au début du califat de ‘Umar Ibn Al-Khattâb ».
Le hadith qui vient nous enseigner ce qui s’est passé la troisième et quatrième nuit… Après que les compagnons aient prié à l’insu du Prophète pendant deux ou trois nuits comme on l’a vu, il est rapporté dans Bukhari et dans Muslim.
Lorsque le Prophète n’est pas sorti dans la mosquée, les compagnons ont levés la voix. Pour dire on est là. Ils ont jeté des cailloux sur la porte. le Prophète est sorti en colère.
Ils élevèrent la voix et frappèrent la porte avec quelques cailloux. L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – sortit les voir en colère
Le prophète leur a dit :
« je crains que ce que vous faites là, cela soit inscrit contre vous » « Ô gens, Priez dans vos demeures, car la meilleure prière est celle faite chez soi, sauf la prière obligatoire »
Donc, nous avons toutes les preuves réunies : La chronologie des évènements, la date, l’ordre du Prophète, le ton qui l’a mis, etc.
La question qui se pose est la suivante : Qu’ont-ils fait de cet ordre ?
Puisqu’autour de leurs explications complètement fumeuses et mal intentionnées de toute évidence, on se rend compte que cet ordre (amr) est un ordre.
Dans la phrase, il y a le amr.
Il y a donc le Amr. L’ordre, dans la Chari’a, dans le Coran et la Sunna du Prophète, doit être obéi. Et on se rend compte, qu’ils ont fait abstraction de l’ordre. L’ordre du Prophète n’est ni un conseil, ni une recommandation, c’est un ordre. Et ils l’ont complètement occulté.
Donc la question qui se pose réellement est :
Pourquoi ceux qui accomplissent la salat at-tarawih le font n’ont pas chez eux mais à la mosquée ? Pourquoi aujourd’hui, les musulmans font encore Tarawih, avec toutes les preuves qui sont devant eux ? Pourquoi les musulmans contredisent cet ordre ? Qui les autorisent à ne pas respecter la parole du Prophète ? Qu’est ce qui est venu abroger la parole du Prophète ? Au nom de qui ? Au nom de quoi ? Et finalement, au nom de quelle science ?
Puisque, du fait de ne pas obéir au Prophète - ce n’est quand même pas rien - Ton jeûne peut être annulé. Par la simple désobéissance au Prophète. Et cela n’est pas impossible.
Donc ces gens à qui nous exposons ces preuves, ne serait-ce que de ce point précis, et qui font le contraire en désobéissant au Prophète… -- tout en précisant une nouvelle fois qu’il ne s’agit pas d’une recommandation mais bien d’un impératif, d’un ordre, à savoir que le Prophète ne te laisse pas le choix Et que les compagnons l’ont entendu et l’ont compris tel qu’il devait être compris, à savoir qu’ils ne l’ont plus appliqué, ni le lendemain, ni le surlendemain, ni des mois, ni des années après. Le Prophète ayant mis un terme à cette volonté de prier à la mosquée avec lui, et ceci, pendant le Califat d’Abu Bakr, et jusqu’au début du Califat de ‘Umar Ibn al-Khattâb -- nous vous posons la question suivante :
Au nom de quoi, on peut se permettre de désobéir à un ordre du Prophète ?
Alors qu’Allah, dans le Coran, dit :
« Obéissez à Allah et à Son Messager, et si ils se détournent, Allah n’aiment pas les mécréants »
« Ceci parce qu’ils se sont séparés du Messager et celui qui se sépare d’Allah et de Son Messager, Allah est dur en punition »
« Il ne convient pas à un croyant et à une croyante lorsqu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, qu’ils fassent autres choses de ce qu’ils ont décidé »
« Celui qui désobéit à Allah et à Son Messager, il s’est égaré dans un égarement évident »
« Ô vous qui avez foi, obéissez à Allah et à Son Messager, ne vous détournez pas alors que vous l’entendez »
« Ne soyez pas comme ceux qui disent : "nous avons entendu". Alors qu’ils n’entendent rien du tout »
« Les pires des créatures auprès d’Allah, ce sont ceux qui n’entendent et ne comprennent pas »
Donc, la question première est bien celle-ci : Comment se fait-il, frères et sœurs, qu’ils arrivent à désobéir à un ordre du prophète en rapport à tout ce qu’on a apporté en terme de preuves ? Pourquoi font-ils le contraire ? Y’a-t-il un verset coranique qui est venu après ? Est-ce que ce hadith est abrogé ? Est- ce que ce n’est pas un ordre mais c’est juste un conseil ? Quelle explication peuvent-ils nous donner ?
Deuxième question : Nous avons vu avec certitude, à 100%, que le Prophète Muhammad (‘alayhi salat wa salam) n’a jamais priés avec ses compagnons. Il n’a pas prié avec ses compagnons, ni une nuit, ni deux nuits, ni trois nuits, ni quatre nuits, il n’a jamais prié avec ses compagnons.
Dans Bukhari et dans Muslim, il n’a jamais prié avec ses compagnons. Alors qu’une partie des savants, des fuqaha, des ge,s de science, nous disent que le Prophète a prié 3 ou 4 nuits avec ses compagnons, notamment Cheikh Fawzan, je cite :
« Il en est de même des prières de Tarawih. En effet, le Prophète les a accomplies quelques nuits avec ses compagnons, mais s’est absenté au cours de certaines nuits, de crainte que ces prières ne deviennent obligatoires. Les compagnons continuèrent à les prier individuellement, du vivant et après la mort du Prophète, jusqu’à ce que le calife Omar réunisse les musulmans derrière un seul imam, comme ils l’avaient pratiqué derrière le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui). » « Cela n’est donc pas non plus une hérésie ».
Alors, il y a un problème puisqu’en s’appuyant sur Bukhari et Muslim, ils nous disent qu’il a prié avec ses compagnons 3 ou 4 nuits. Or, lorsque j’extrais tous les éléments qui sont dans Bukhari et Muslim, l’intégralité des éléments puisque c’est comme ça qu’il faut faire… on se rend compte que Le Prophète n’a jamais prié avec ses compagnons.
Dans le PDF, Tarawih la prière innovée, vous avez tous les textes qui se situent dans le sahih de Boukhari et celui de Muslim. Nous n'allons pas vous les mettre, mais vous mettre l'essentiel des éléments de tous les textes, qui prouve que le Prophète n'a pas prié avec eux.
Premier texte :
« Celui-ci, dès qu’il s’en aperçu, resta assis » « Puis il alla vers ses compagnons »
Quand tu pries avec quelqu’un, tu ne restes pas assis. Ça me semble évident.
Donc ça prouve qu’il n’a pas prié avec eux.
Deuxième texte :
« Le Prophète avait mis une natte qui le séparait des gens » « Quelques hommes cherchèrent à imiter sa prière » « Une nuit, ils n’entendirent plus sa voix, croyant qu’il s’était endormi »
Donc ces éléments, prouvent qu’il n’a pas prié avec eux.
Sinon, tu ne mets pas quelques choses pour te séparer des gens et tu ne te fis pas au son de sa voix, au point d'en croire qu'il s'est endormi.
Et à défaut de pouvoir prier avec le Prophète, ils en imitèrent sa prière au point de le suivre. Cela ne vient donc pas du Prophète, mais bien de leurs propres initiatives. Comment peuvent-ils dire qu’il a prié avec eux ?
Troisième texte :
L'Envoyé d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue – faisait des prières durant la nuit, dans sa chambre qui avait un mur peu élevé. En voyant la silhouette du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – les gens commencèrent à suivre sa prière
Donc, il y avait un mur un peu élevé et le hadith parle de silhouette.
Quatrième texte :
« J’ai vu ce que vous avez fait, ce qui m’a empêché de vous rejoindre »
Donc ça prouve qu’il n’a pas prié avec eux.
Cinquième texte :
« Cela dit, cela ne m’était pas inconnu que vous étiez ici »
C’est le Prophète qui parle. Et ne lui étant pas inconnu qu'ils étaient présents, nous remarquons qu'il prie séparément des gens, sans les appeler, et qu'ils sont venus de leurs propres initiative, au point où,
je cite le sixième texte :
« Le Prophète, lorsqu’il sentit notre présence derrière lui, il écourta la prière » Et le lendemain, on lui dit : « T’es-tu rendu compte de notre présence la veille ? » « Oui » déclara-t-il. « C’est pour cela, d’ailleurs, ce qui m’a poussé à agir ainsi, comme je l’ai fait »
Donc là, c’est on ne peut plus clair ! Lorsqu’il a senti leur présence, il a écourté la prière et il est parti. Et le lendemain, ils lui posent la question : « Est-ce que tu savais lorsque nous étions là ? » « Oui, c’est ce qui m’a poussé, justement, à arrêter ». Par ailleurs, la demande des compagnons, prouvent que les compagnons ne savaient pas si le Prophète savait qu'ils priaient derrière lui ou non. Ainsi, si les compagnons ne savent pas, comment auraient-ils pu se dire qu'ils priaient AVEC le Prophète.
Ainsi, leurs actes furent accomplis à l'insu du Prophète. Au sens où, au départ, le Prophète n'était pas au courant. Ce n'est qu'après qu'il le fut.
Septième texte :
« J’ai bien vu ce que vous avez fait. »
Huitième texte : le fameux texte :
« il sortit les voir en colère »
Neuvième texte :
« Je n’ignorai pas votre présence »
et le dixième texte : il dit :
« J’ai vu ce que vous avez fait, ce qui m'a empéché de vous rejoindre, c'est que j'ai craint que cette prière devienne obligatoire pour vous et que vous ne puissiez pas l'accomplir/qu'elle soit inscrite contre vous»
Ainsi, j'aimerai simplement savoir :
De qui se moque-t-on lorsqu’on vient nous affirmer que le Prophète a prié avec ses compagnons ?
Comment peut-on harmoniser l’intégralité des textes de Bukhârî et Muslim, (où clairement, le Prophète n’a pas prié avec eux, c’est impossible) et qu’on vient nous dire avec la certitude du con, la certitude de l’abruti du village (Incroyable) (le con a toujours une certitude qui ébranle) que ses compagnons ont prié avec le Prophète ?
Non, ils nous disent qu’il a prié avec ses compagnons 3 ou 4 jours.
À la lecture de Bukhâri et de Muslim, le Prophète n’a jamais prié,ou alors, il faut qu’on nous explique :
Comment un imam, de surcroît, un Prophète peut rester assis, leur dire « j’ai vu ce que vous avez fait » et nous dire qu’ils ont prié avec lui ?
Et surtout, le dernier texte, à savoir, que le Prophète n’est pas sorti et qui ensuite, étant sorti en colère puisqu’ils lui ont jeté pierres à sa porte… de ce fait, le Prophète n’étant pas sorti et que eux, ils vont le chercher, là encore, prouve qu’il n’a pas prié avec eux. Puisque lorsque tu pries avec des gens, et que tu n’as pas l’intention de venir le lendemain prié avec eux, il est bien évident que tu leur dis. C’est quand même la moindre des choses. Donc s’il avait prié avec eux, les choses auraient été clair.
Or, lorsqu’ils ne l’ont pas vu la troisième ou quatrième nuit, ils sont partis le chercher. Cela prouve bien qu’il n’a jamais prié avec eux. Ou alors, on considère que le Prophète se comporte d’une façon assez étrange.
Donc, Comment peuvent-ils nous dire que le Prophète a prié avec ses compagnons et que c’est donc une sunna ?
Troisième question : Le Prophète a dit : « La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, sauf la prière obligatoire » La question est simple : Pourquoi ceux qui accomplissent salat at-tarawih font une prière qui est moins bonne ?
Non seulement, cette prière est frappée d’interdit, comme on l’a vu… On va pas se répéter 1000, 1500 fois… Quoi que… Le Prophète répétait 3 fois les choses pour qu’elles soient bien comprises, je comprends aujourd’hui pourquoi…
Restons sur ce segment : Nous savons que c’est un enseignement islamique, prophétique.
« La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, sauf la prière obligatoire »
Pourquoi font-ils la prière de Tarawih à la mosquée, sachant qu’elle est moins méritoire ? N’ont-ils pas besoin de Hassanat ? Ont-ils trop de hassanat ? C’est quoi le Problème ?
Même si on enlève le reste :
Pourquoi fais-tu une prière dont tu sais qu’elle va être moins bonne à la mosquée ? Puisque pour la prière faite par un homme, c’est celle qui faite chez lui, sauf la prière obligatoire.
Donc, à présent, c’est plus un problème qui repose sur la psychiatrie ou que sais-je, que sur de la théologie. Il faut vraiment avoir un problème pour délaisser une chose meilleure pour une chose moins bonne.
« La meilleure prière pour un homme est celle qui est faite chez lui, saufla prière obligatoire »
Pourquoi tu fais une prière qui est moins bonne ? Tu n’as pas besoin de hassanat ? Étrange !
On nous affirme que le Prophète a prié trois ou quatre nuits avec ses compagnons, et on nous dit : SUNNA.
« Il a prié 3 ou 4 nuits » : chose qui est fausse ! Mais passons. Or, nous savons que 100% des savants disent que le Prophète n’a jamais prié un mois avec ses compagnons, de toute sa mission prophétique, ni à la Mecque, ni à Médine, ne serait-ce qu’un seul Ramadan.
Donc 100% des savants, vous disent que le Prophète n’a jamais prié un mois dans la mosquée qiyam al layl pendant le ramadan, depuis qu’il a été prophète jusqu’au dernier jour.
Quatrième Question : Quand bien même, le Prophète aurait prié 3 ou 4 nuits, et qu’il aurait mis un terme, pourquoi sommes-nous passés de 3 ou 4 nuits à 1 mois ?
Bien sûr, on va écouter l’argumentation qui n’a rien de théologique et qui est complètement débile, et qui se conçoit selon une logique mathématique matériel… et donc, qui n’est pas théologique, puisque la théologie impose, frères et sœurs, de ne jamais excéder le Prophète. On ne peut jamais excéder la pratique du Prophète. Par exemple, pour les ablutions, il a fait trois fois. Le maximum étant 3 fois. Tu ne peux pas excéder les 3 fois. Puisque si tu fais plus de trois fois, les savants te diront que tes ablutions sont annulées.
Tu peux faire une fois comme dans le Coran, tu peux faire deux fois ou trois fois comme dans la Sunna, Tu peux faire ce que dit le Coran, même si c’est mieux la Sunna. Mais Aucun savant ne vous dira, vous pouvez faire 4 fois la répétition du lavage des membres. Ça n’existe pas.
Donc, en admettant que le Prophète a prié 3 ou 4 nuits, il n’a jamais prié un mois. Il a mis un terme. Il a mis un terme. Peu importe comment il a mis un terme. Aujourd’hui, les musulmans font un mois. Pourquoi font-ils un mois, puisque le Prophète n’a jamais fait un mois ???
On va donc nous dire :
"oui mais le Ramadan dure un mois." "Si le Prophète aurait été vivant."
Le Problème est que le prophète ne l’a pas légiféré et que le Prophète ne l’a pas faite !
Donc, si tu veux t’en tenir à ta « pseudo-sunna », tu dois t’arrêter à trois jours. Si tu considères que le prophète a prié 3 jours avec eux. Ensuite, il a dit « arrêtez ». Il a prié 3 ou 4 jours et il a arrêté. « Bon, on va prier quatre jours et on va arrêtez »
Eh bien Non ! ils en ont déduit, que puisque le Ramadan dure un mois, donc on fait un mois ! Même si le Prophète n’a pas fait un mois. Donc, ils ont excédé et défié une règle fondamentale. Tu ne peux pas aller au-delà.
Le Prophète n’a jamais été au-delà. Même si on admettait que le Ramadan durerait quinze jours, ou six mois, tu ne peux pas aller au-delà. Ceci est une réflexion qui est complètement déconnectée avec la religion, avec les textes. « Le ramadan dure un mois, donc on fait un mois. » Oui, ça c’est la logique. Mais nous, on ne réfléchit pas uniquement avec la logique, mais avec des éléments théologiques.